Archives de catégorie Hydrologie et eau

Paradmin2219

Le Sud du Sahara traversé par des épisodes pluvieux diluviens depuis le début de l’été 2020.

Depuis quelques années, la bande sahélienne connaît des épisodes pluvieux diluviens alternant avec des épisodes de sécheresse plus arides. De l’Afrique de l’Ouest, du Sénégal, à l’Afrique de l’Est, au Soudan ou en Ethiopie, c’est l’ensemble du Sahel et du Sud Sahara qui est touché cette année par des pluies courtes mais diluviennes. Ainsi à Dakar, Niamey, ou Karthoum, les habitants se retrouvent les pieds dans l’eau, là ou d’habitude cette dernière se fait si rare. Depuis le mois de juin, on compte plus de 300 000 déplacés dans le Bassin du Lac Tchad. A l’opposé au Soudan, pays d’habitude habitué à de terribles sécheresses, ce sont plus de 600 000 personnes qui sont affectées par ces évènements pluvieux à caractères catastrophique. Enfin à Niamey, on n’avait pas relevé un niveau aussi élevé du fleuve Niger depuis 1929.

Si l’on s’en tient aux études, les phénomènes pluvieux ne sont pas rares dans la bande sahélienne. Ils sont même cycliques. Un phénomène de ce type a déjà affecté la bande sahélienne entre 2002 et 2017. Ce qui diffère depuis quelques années, c’est leur caractère acyclique, le renforcement de l’aridité entre les épisodes pluvieux et l’intensité en même temps que la rapidité dans le temps de ces épisodes.

Source :

  • https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/09/18/du-senegal-a-l-ethiopie-des-pluies-diluviennes-ravagent-la-bande-sahelienne_6052790_3212.html
Paradmin2219

Episodes de chaleurs extrêmes et sécheresse, l’été 2020 : l’été des records battus

L’année 2019 aura été l’année la plus chaude jamais enregistrée en Europe et le troisième été le plus chaud enregistré en France (cf:Météo France).  2020 bat déjà ces records, c’est le début d’année le plus chaud jamais enregistré en France. marqué par un long épisode de sécheresse et des pics de chaleurs extrêmes avec des maximum au delà des 42°C.

De janvier à juillet, les températures ont été supérieures de presque 1.7°C par rapport à la moyenne des températures enregistrées par Météo France pour la même période. Fin juillet, durant une petite semaine la France a battu des records (le 17ème jour le plus chaud depuis 1947, 14ème mois d’affilé présentant des anomalies positives par rapport à la moyenne, une première en France ! ). Au delà du mois de Juillet c’est l’ensemble de ce début d’année 2020 (les 8 premiers mois) qui est une exception, renforcée au début du mois d’août par une nouvelle vague de chaleur et par un mois de septembre chaud et sec, dans beaucoup de régions françaises !

Source :

  • http://www.meteofrance.fr/actualites/84211047-juillet-2020-mois-de-juillet-le-plus-sec-depuis-1959
  • https://www.sudouest.fr/2020/08/06/climat-le-debut-d-annee-2020-le-plus-chaud-jamais-enregistre-en-france-7723173-6110.php
Paradmin2219

Le retour de la Nina

Les températures de surface du Pacifique tropical devraient encore baisser, et se rapprocher des niveaux correspondants à un épisode La Niña d’ici la fin septembre 2020. La probabilité qu’un épisode La Niña ait lieu à l’automne 2020 est estimée à 60 % environ.

Depuis mai 2020, les températures de surface de la mer dans cette région se sont rapprochées de valeurs inférieures à la normale. Dans le Pacifique tropical, les températures de surface et sous la surface sont actuellement inférieures à la moyenne, d’après les modèles, la probabilité que survienne un épisode La Niña augmente,
Très vraisemblablement, les températures de surface de la mer dans le centre-est du Pacifique présenteront une anomalie négative de septembre à février 2021. L’évolution du phénomène La Nina fait l’objet d’une surveillance attentive de la part de l’Organisation Météorologique mondiale, du fait de son impact sur la pêche,
l’agriculture et certains phénomènes météorologiques qui peuvent être induit dans d’autres régions de la planète. Selon les observateur, les données relevées au mois d’août 2020, montre que La Niña devrait être de faible intensité plutôt qu’un maintien des conditions neutres, et que le développement d’El Niño est extrêmement improbable. Sachant que les deux phénomènes peuvent cohabiter ensemble.

Source

  • https://public.wmo.int/fr/info-ni%C3%B1oni%C3%B1a